Dans son univers familial, elle était partout. Enfant, il passait des heures, immobile, à chercher à comprendre le sens ou la technique des tableaux qu’il observait. Grand lecteur de bande dessinée dans son adolescence, la découverte d’Enki Bilal est une révélation, prouvant que les univers de la bande dessinée et de la peinture peuvent se rencontrer et ouvrir une troisième voie. Edwin Mac Gaw l’arpente encore…
La rencontre avec l’école du clair obscur issue de la renaissance italienne et du Caravage en particulier, lui fait découvrir que de la souffrance peut naître le beau et lui révèle que des ténèbres, nait la lumière.
Les symbolistes comme Gustave Moreau, les futuristes italiens, Dali, Turner, Rembrandt font partie de ses influences majeures à l’adolescence. Des l’âge de 11 ans, il dessine continuellement sur ses cahiers de cours, sur les tables de classe, il peint la nuit, en somme, il a faim de création.